La campagne électorale pour l’élection du gouverneur et vice-gouverneur du Sud-Ubangi a débuté lundi 28 mars, a annoncé la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). L'élection est prévue le vendredi prochain.
Dans cette nouvelle province issue du démembrement de l’Equateur, l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur a connu un retard suite à l'annulation du vote du bureau définitif de l’assemblée provinciale. Un nouveau vote a eu lieu le samedi dernier alors que les autres nouvelles provinces élisaient leurs gouverneurs.
L'effervescence à Gemena, chef-lieu du Sud-Ubangi où l'élection du gouverneur et du vice-gouverneur était très attendue la semaine dernière, avait baissé après l’annulation par la cour d’appel de Mbandaka de l’élection des président et vice-président du bureau définitif de l’assemblée provinciale.
Ce contentieux a opposé le président Jean-Gontran Ibambe et la vice-présidente Reginat Alenge du Mouvement de libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, élus le 12 mars dernier aux candidats malheureux Vincent Many et Nolo Molika. Ces derniers ont saisi la cour d’appel de Mbandaka pour contester les résultats du vote, estimant qu’ils ont obtenu le même nombre de voix que leurs challengers qui ont pourtant
été proclamés vainqueurs. Dans son verdict rendu vendredi 25 mars, la Cour d’appel de Mbandaka a tranché en leur faveur.
Cette situation a poussé la Ceni à repousser l’élection du gouverneur et vice-gouverneur dans cette province.
Ce lundi 28 mars dans la matinée, le nouveau bureau définitif de l’assemblée provinciale a procédé à la remise et reprise avec le bureau provisoire.
Dans l’après-midi, la campagne pour l'élection du gouverneur a timidement commencé. Elle va se poursuivre le mardi 29 mars.
Le vote du gouverneur et du vice-gouverneur aura lieu vendredi prochain après la prise en fonction du bureau définitif de l’assemblée provinciale.
Quatre candidats sont en lice. José Makila de l’opposition qui se présente comme indépendant, Pelendo et Yvon Dangbele du MLC et Taila de la Majorité présidentielle. Ils devront présenter leurs programmes d’action devant les députés provinciaux.
