Le point de presse du jeudi 24 mars du ministre de la communication et des medias Lambert Mende est largement commenté par la presse kinoise parue ce vendredi 25 mars.
La République Démocratique du Congo compte parmi la quarantaine de pays victimes des attentats terroristes de Bruxelles du mardi 22 mars 2016. Selon Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais dont les propos sont rapportés par Le Phare, dix ressortissants congolais figurent parmi les 270 blessés recensés jusqu’ici.
Parmi les victimes congolaises, a-t-il précisé, figure le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Floribert Luhonge Kabinda Ngoy, qui voulait déjà regagner le pays après un séjour de plusieurs jours en Europe pour des raisons médicales.
Le Gouvernement, a dit son porte-parole, condamne ces crimes que rien ne saurait justifier. Il exprime également sa compassion et adresse au peuple frère de Belgique ses sincères condoléances.
Forum des As publie pour sa part une liste de dix victimes congolaises des attentats de Bruxelles : M. Luhonge Kabinda Ngoy, M. Jean Kasongo, M. Kabwa Kaume Henri Maurice, M. Kiaku Luyinga, M. Kilumby Jean-Marie, Mme Mawete Namani Luwola Noëlla, M. Miantezila Musunda, M. Mingashang Yvon, M. Beya Mutsi Ngalula Ernest et Mme Nsolo Anselabe Wivine.
Ces victimes ont, pour la plupart, subi des blessures légères et ont été libérées après un bref passage dans les centres médicaux, a indiqué Lambert Mende. Seules, deux personnes ont été hospitalisées pour des lésions jugées sérieuses, mais qui n’affectent pas les organes vitaux, a-t-il précisé, ajoutant que jusque-là, la liste officielle des personnes décédées n’est pas encore publiée mais qu’à ce stade, aucun décès n’a été signalé à l’Ambassade, rapporte le quotidien dans ses colonnes.
La Prospérité revient sur la dernière conférence de presse du Dr Denis Mukwege à Kinshasa. Un point abordé par Lambert Mende dans son échange avec les journalistes.Sur cette question, rapporte La Prospérité, le ministre Mende a précisé que cette conférence de presse prétendument «interdite» avait simplement été reportée par ses organisateurs de l’Institut français de la Gombe débordés par le voyage de la ministre Ségolène Royal à Kinshasa et non par le Gouvernement congolais.
Pour le porte-parole de l’exécutif congolais, cet incident inventé manifestement de toutes pièces par celui qu’il appelle le médecin de Panzi, lui a tout simplement permis de proclamer ses véritables préoccupations de l’heure, qui sont essentiellement politiques. A en croire le ministre des medias, Denis Mukwege paraît avoir résolu d’investir sur d’autres thèmes très médiatiques, parce que la page des femmes violées à l’Est de la RDC devrait se clore d’un jour à l’autre, rapporte le journal.