La cour d’appel de Mbandaka a commencé lundi 7 mars l’examen des recours déposés par les candidats recalés à l'élection des gouverneurs de nouvelles provinces de l'ancien Equateur.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a jugé irrecevables douze dossiers de candidature.
D’après des sources judiciaires, les avocats de ces candidats recalés ont accusé la Ceni de n'avoir pas respecté les dispositions légales prévues pour la validation des candidatures à l’élection des gouverneurs.
Parmi les dossiers des candidatures jugés irrecevables figurent notamment ceux de l’ancien vice-président de la Ceni et cadre du MLC, Jacques Djoli, ainsi que de l’ancien gouverneur de l’Equateur, José Makila.
La Ceni reproche à Jacques Djoli d’avoir déposé sa candidature alors qu’il avait prêté serment, lors de sa prise de fonction à la commission électorale, de ne briguer aucun mandat électif pendant six ans. Le cadre du MLC qui a déjà quitté la Ceni rejette cet argument, estimant que le bureau dans lequel il a travaillé n’est plus en fonction.
De son côté, José Makila a vu sa candidature être contesté par son ancien parti le MLC qui l’accuse d’avoir aligné comme colistier un de ses membres sans son accord.
La cours d’appel de Mandaka rendra son verdict mercredi 9 mars.