Elections des gouverneurs: controverse sur la demande de retrait de certaines candidatures

Des participants au séminaire d’échanges entre communicateurs de la majorité présidentielle, tenu 5 au 7/9/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Majorité présidentielle (MP) a réitéré, samedi 27 février, sa demande de retrait de certaines candidatures des partis politiques et personnalités membres de sa plate-forme, aux postes de gouverneurs des provinces.

Cette structure a accusé ces candidats d’indiscipline pour n’avoir pas reçu le quitus du regroupement politique avant de postuler. Ce que récusent les candidats concernés par cette mesure, estimant que la Ceni n’a aucune raison de les invalider.

Pour justifier la démarche de sa famille politique, le secrétaire général-adjoint de la MP, Joseph Kokoniangi évoque les articles 10 et 13 de la loi électorale ainsi que l’article 110 de la constitution.

«Nos amis qui débarquent comme candidat indépendant sans écrire aux partis politiques restent membres de ces partis et ne peuvent pas prétendre être candidat indépendant. La MP est vigilante quant à ce. Je viens de vous citer l’article de la constitution qui soutient la lettre de la MP qui a demandé l’invalidation de tous ces candidats membres des partis de la MP», a-t-il souligné.

La MP appelle également à l’invalidation des candidats fonctionnaires et agents de l’Etat qui n’ont pas justifié leurs demandes de mise en disponibilité à la date limite du dépôt des candidatures.

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De leur côté, les candidats  incriminés se sont référé à l’article 22 de la loi électorale qui définit  les conditions d’irrecevabilité des listes.

Selon cette loi, une liste doit être rejetée si elle reprend le nom d’une ou plusieurs personnes  inéligibles, ou si elle porte un nombre supérieur au nombre de sièges ou encore si elle reprend le nom d’un candidat dans plus d’une circonscription électorale pour un même niveau.

Ces candidats estiment que la centrale n’a aucune raison de les invalider tant qu’ils remplissent les conditions reprises dans la loi électorale.

 

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