L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies et co-organisateurs de la conférence internationale sur l’investissement du secteur privé, Saïd-Djinnit a promis le soutien de l’Onu à la région des Grands Lacs et aux autres organisations sous régionales en ce qui concerne les efforts pour la libre circulation des personnes. Il l’a dit lors du point de presse qui a sanctionné la clôture de cette première rencontre internationale sur l’investissement privé dans la région des Grands Lacs.
«Nous, en tant que Nations unies, nous soutenons fortement les efforts de la CIRGL et des autres organisations de la sous-région. J’ai appris aujourd’hui que trois pays de la région ont fait des efforts en termes de libres circulation des personnes. Nous voulons que cet effort soit élargi dans tout l’espace CIRGL. Nous allons soutenir tout effort de la CIRGL et des autres organisations régionales pour introduire des normes et faciliter l’intégration » a déclaré Said-Djinnit lors de cette conférence de presse.
L’émissaire de Ban Ki-moon pour les Grands Lacs plaide également pour que les organisations sous régionales africaines dont la CIRGL, la Comesa ou la Sadec se rencontrent régulièrement pour rationaliser et intégrer les programmes de chaque organisation et ainsi éviter de «doubles efforts».
Bilan
Quant au Bilan, Said-Djinnit a estimé que la conférence de Kinshasa a été un succès. « Nous avons eu une bonne participation, une bonne qualité de discussions et un intérêt formidable, c’est une conférence qui a été couronné du succès. Et en tant co-organisateurs, nous sommes très réjouis de ce résultat » a-t-il fait savoir à la presse.
A l’en croire, plus de 1000 personnes ont pris part à la cérémonie d’ouverture de cette conférence et les travaux en atelier ont enregistré en moyenne 400 à 500 participants.
«Nous avons eu des difficultés à trouver des salles suffisamment grandes pour accueillir les ateliers » a rapporté le diplomate onusien.
Les participants à cette conférence étaient venus des secteurs privés américains, européens, Indiens, arabes et canadiens. Il y avait en outre des hommes d’affaires africains, des délégués gouvernements de toute la région, des partenaires ainsi que des experts indépendants, a indiqué Said-Djinnit.
« Nous n’attendions pas autant d’intérêt » a-t-il lancé .