Une dizaine de magasins qui avaient été scellés le 17 février par les autorités de la commune de la Kenya dans la ville de Lubumbashi ont rouvert vendredi 18 février. Leurs propriétaires n’avaient pas ouvert ou avaient ouvert en retard le 16 février, décrété journée ville morte par l’opposition, suscitant la colère du bourgmestre de la commune de la Kenya, Djenna Maloba.
C’est grâce l’intervention du maire de Lubumbashi que la mesure de fermeture de ces établissements commerciaux a été levée, a expliqué la bourgmestre.
«De toutes les façons, ça été un échec pour les autres [les opposants, Ndlr]. On n’a plus des raisons de fermer les autres boutiques. Qu’ils vaquent à leurs occupations », a ainsi commenté Djenna Maloba.
En ce qui concerne l’amende de 500 dollars exigés avant la réouverture de ces magasins, elle se rétracte et révèle que la décision finale devrait être prise après consultation. «Mais la décision de payer les amendes, on n’était même pas encore là, puisque moi je les ai revus hier [18 février Ndlr]. Il y en a qui sont venus avec leurs documents prouvant qu’ils étaient à l’hôpital, d’autres m’ont expliqué que d’habitude ils ouvrent à partir de 11 heures, avec témoins à l’appui. On les a libérés », s’est-elle justifiée.
La bourgmestre de la commune de la Kenya annonce avoir « rappelé à l’ordre ces commerçants à qui elle a informé que l’incitation au manquement envers l’autorité publique est condamnable, avant de lancer un appel à ses administrés pour qu’ils laissent la politique aux politiciens ».