Le comportement des jeunes pendant la période des fêtes de fin d’année fait débat avec quelques jeunes de la ville portuaire de Matadi.
Brigitte estime que «le comportement d’une personne dépend de l’éducation qu’elle a acquise. Une personne qui est habituée à la liberté ne peut pas rester sobre pendant la période de fête; C’est impossible».
Justin de son côté pense «qu’il faut rester à la maison pour éviter le dérapage et ne pas tomber dans la folie festive». Avant d’ajouter « ce n’est pas mauvais lorsque vous le faites avec un bon esprit. Là, il n’y aura pas de dérapage».
«Bien sûr que c’est la fête mais nous ne sommes pas autorisés à faire n’importe quoi. Pour moi c’est un moment de réflexion. Voir ce qui n’a pas marché l’année qui vient de s’écouler afin d’améliorer pour l’année prochaine… Il y a certaines filles qui se font violer le jour de la fête parce qu’elles se sentent libres et se comportent d’une manière légère», affirme Lydie, la vingtaine révolue.
« Je n’ai pas à attendre le 1er janvier pour sortir avec un garçon», réagit Brigitte. «J’ai toute une vie pour le faire. Il faut simplement classer les choses par ordre des priorités».
Jerry appuie la réflexion de Brigitte et estime que «c’est une période de bilan». Pour lui, il n’y a donc aucune raison de mal se comporter. Il faut rester naturel. «C’est juste le 25 décembre et le 1er janvier, donc rien de spécial». Conclut-il.
Lydie n’est pas d’accord avec Jerry. Elle pense que «le congolais aime l’ambiance et il fête durant tout le mois de janvier».
«Le comportement et tous ces changements dépendent aussi de l’environnement et des gens qui vous entourent. On peut être d’une très bonne famille et avoir des parents qui savent bien éduquer les enfants mais si vous êtes entourés par des délinquants, vous allez changer complètement». Estime Justin.
