La RDC demande que le processus Redd soit inscrit dans l’accord final qui sera signé à la clôture de la conférence sur le climat de Paris (COP21). C’est ce qu’a déclaré lundi 7 décembre son chef de la diplomatie, Raymond Tshibanda, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères dans le cadre de la 21e Conférence des parties sur les changements climatiques.
De notre correspondante au Bourget, Nounou Ngoie.
« Compte tenu de ses vastes superficies forestières qui rendent des services environnementaux appréciables à l’humanité, la RDC veut donc en retour que les acquis de la REDD+, à la Conférence de Varsovie, soient tout naturellement maintenus dans le nouvel accord », a déclaré le ministre congolais.
Le Redd est une initiative internationale lancée en 2008. Elle vise à lutter contre le réchauffement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre induites par la dégradation, destruction et fragmentation des forêts.
Les financements du processus Redd doivent être apportés par les pays industrialisés et riches. Ils doivent aider les pays en développement à intégrer les préoccupations environnementales à leur politique de développement.
Au cours de son discours, Raymond Tshibanda a indiqué que pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la RDC s’était engagé depuis 2009 dans le processus Redd.
Le chef de la diplomatie congolaise a également expliqué que la RDC tenait au transfert des technologies pour la mise en œuvre des énergies renouvelables.
« Les priorités pour la République démocratique du Congo portent sur l’adaptation, mais aussi sur le transfert de technologie, le renforcement des capacités, le financement, la résilience face aux changements climatiques ainsi que la réduction des gaz à effet de serre par le développement de sources d’énergie renouvelable », a-t-il souligné.
La COP21 qui se tient jusqu’au 11 décembre au Bourget près de Paris devra accoucher d'un accord historique contre le réchauffement de la planète. Cet accord doit mettre la planète sur une trajectoire qui lui évite le réchauffement de plus de 2°C d'ici à la fin du siècle.
Les ministres et chefs de délégation qui se réunissent lundi et mardi 8 décembre négocient sur les points de divergence du texte de l’accord qui doit être signé vendredi. Chaque ministre ou chef de délégation donne la position de son pays.