La Convention des fédéralistes pour la démocratie chrétienne (Cofedeco), un parti politique de la Majorité présidentielle, appelle la communauté internationale à s’investir pour dégager un consensus autour du dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat.
« Nous demandons à la communauté internationale de s’investir comme à l’époque de Sun-city. J’aimerais que la Monusco joue ce rôle pour faire comprendre à tout le monde qu’il n’y a qu’un seul remède : le dialogue national inclusif », a déclaré, mercredi 2 décembre, Venant Tshipasa, le président de ce parti au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.
Selon lui, seul le dialogue peut régler toutes les divergences qui divisent la classe politique congolaise.
« Pour réussir les élections, il y a des préalables : le budget, les nouveaux majeurs, le fichier électoral, le calendrier électoral consensuel. Il faudrait qu’on parle de tous ces éléments au dialogue », a-t-il estimé.
Il a appelé la population congolaise à s’approprier le dialogue et « à ne pas suivre ceux qui les appellent à protester à travers la marche ».
Dans une ordonnance lue lundi à la télévision publique, le chef de l’Etat Joseph Kabila a convoqué le dialogue politique auquel devrait participer des représentants de la majorité, de l’opposition et de la société civile. La date du début de ce forum n’a pas été annoncée.
Plusieurs partis de l’opposition, notamment les membres de la Dynamique de l’opposition et du G7, ont annoncé qu’ils n’y prendront pas part.
L’UDPS qui est favorable à ce dialogue conditionne sa participation par la présence d’un facilitateur étranger.
Elle a annoncé qu’elle ne prendrait pas part à un dialogue organisé dans les conditions fixées par le président Kabila.