Au moins quatre cas de cambriolages et braquages, souvent en plein jour, ont été enregistrés la semaine dernière à Goma (Nord-Kivu). L’une des victimes a été grièvement blessée par balle, avant de voir ses biens de valeur emportés par des assaillants.
Au cours de la parade hebdomadaire de la police du lundi 23 novembre, quinze présumés bandits à mains armées ont été présentés. Alors que les habitants de Goma se disent préoccupés par la situation, la police affirme qu’il s’agit d’un banditisme lié aux fêtes de fin d’année qui approchent.
Au moins dix-neuf présumés auteurs de cambriolages et braquages dans deux quartiers de Goma et au marché central de Virunga sont tombés dans le filet des forces de sécurité depuis mardi dernier. Parmi eux, quatre ressortissants ougandais, et deux femmes, indique l’inspecteur provincial de la PNC/Nord-Kivu.
Ces braquages et cambriolages qui se passent souvent en plein jour, inquiètent certains habitants. Ces derniers voient même derrière cette insécurité des infiltrations dans la ville de Goma.
Une hypothèse que ne confirme pas le chef provincial de la Police, le général Vital Awachango, qui appelle toutefois à une vigilance:
«C’est très difficile d’accréditer une thèse qui n’est pas encore vérifiée. Mais néanmoins ce qui est observé c’est vraiment la criminalité. Et je crois avoir déjà prévenu bien avant que nous approchons de la fin de l’année et nous allons avoir des cas de criminalité. Mais quand même, il faut qu’il y ait de vigilance.»
Pour faire face à la recrudescence de la criminalité dans la ville de Goma, le général Awashango demande aussi que les mesures de surveillance soit renforcées aux frontières entre le Nord-Kivu et les pays voisins.