Le dialogue national convoqué par le chef de l’Etat ne doit énerver directement ou indirectement la lettre et l’esprit de la constitution de la république, a interpellé la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Le secrétaire générale de cette structure, l’Abbé Léonard Santedi l’a déclaré vendredi 13 novembre à Radio Okapi.
« Les parties [qui prendront part au dialogue] doivent s’engager à respecter la Constitution et les institutions de la République. Aucune transition ne doit être organisée car contraire à la constitution. Aucune constitution », a affirmé l’Abbé Santedi.
Selon lui, les participants au dialogue ne devraient pas « énerver » la constitution.
« Pour la Cenco, c’est de souligner le fait que ni dans son déroulement, ni dans ses conclusions et recommandations, ce dialogue ne doit énerver directement et indirectement la lettre et l’esprit de la constitution de la République ni ignorer les institutions de la République prévues par la constitution », a souligné l’Abbé Santedi.
Le dialogue national est annoncé pour le 15 novembre prochain. il se tiendrait dans le Kongo-Central. Selon certaines sources, le processus électoral occuperait une place importante lors de ces assises.
Quelques opposants estiment que le dialogue national vise à favoriser le glissement du mandat du président de la République.
De son côté, le porte-parole de la Majorité, André Alain Atundu a indiqué que le dialogue est la seule voie pour sauver le processus électoral.