Réunis en congrès jeudi 29 octobre à Lubumbashi (Haut-Katanga), les membres de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) n’ont pas pris en compte la démission de Gabriel Kyungu wa Kumwanza à la tête de leur parti.
Ils l’ont pourtant reconduit à son poste pour un nouveau bail de cinq ans.
Les participants à ce congrès disent avoir rejeté la demande de démission de Gabriel Kyungu suite aux enjeux politiques du moment, caractérisés par les clivages politiques.
Gabriel Kyungu wa Kumwanza avait présenté sa démissionné, mercredi 21 octobre, de la présidence de l’Unafec pour des raisons de convenance personnelle.
Le président de l’Unafec fait partie de sept ténors du G7, ayant écrit, en septembre dernier, une lettre ouverte au président de la République pour réclamer la tenue des élections dans les délais constitutionnels afin de parvenir à l'alternance démocratique en 2016.
La plate-forme politique des sept partis politiques « G7 » exclus de la Majorité présidentielle (MP) se positionne dans l’opposition, selon une déclaration politique de ce regroupement.
Dans son acte constitutif signé en octobre 2015 à Kinshasa, le G7 annonce qu’il présentera une candidature commune et unique à la prochaine élection présidentielle de novembre 2016.
Cette plate-forme politique se fixe un certain nombre d’objectifs qui doivent caractériser son combat démocratique, notamment la lutte pour le respect par tous les congolais de la constitution et les lois et règlements de la République démocratique du Congo (RDC).