Les activités des assemblées provinciales de 21 nouvelles provinces n’ont jamais été suspendues. Elles ont plutôt été reprogrammées en vue d’harmoniser le calendrier des travaux de ces nouvelles provinces. C’est ce qu’a déclaré le week-end dernier à Radio Okapi Albert Paka, directeur de cabinet adjoint du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur.
A en croire Albert Paka, la décision de mettre une pose aux activités de ces organes délibérants de nouvelles provinces a été prise de manière concertée avec tous les animateurs des bureaux provisoires de ces institutions, invités pour l’occasion en juillet dernier à Kinshasa.
Cette mesure visait à éviter «des précipitations et des disparités préjudiciables au processus d’installation de nouvelles provinces», a précisé Albert Paka.
« Il y a eu des concertations, il y a eu un canevas qui était dressé avec leur concours. Donc, il n’était pas nécessaire de se précipiter tout simplement », a affirmé Albert Paka avant de confirmer la dotation, par le gouvernement central, des frais de fonctionnement, pour les nouvelles assemblées provinciales qui sont opérationnelles, selon lui.
C’est au début du mois d’octobre que le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur avait notifié les assemblées provinciales de ne pas ouvrir les sessions ordinaires dans les 21 nouvelles provinces. Selon plusieurs sources proches de ces assemblées parlementaires, cette décision n'évoquait aucune raison de cette mesure.
« Je sais qu’on n’a pas communiqué suffisamment là-dessus », a reconnu Albert Paka.