La Dynamique chrétienne pour l’unité et le développement (DCUD), plate-forme régroupant les partis politiques et les ASBL, n’est pas favorable aux éventuelles poursuites judiciaires contre les chefs de l’Etat sortants en RDC. Le coordonnateur de la DCUD, Jean-Pierre Buhendwa Ludunge estimé mercredi 7 octobre que cette démarche éviterait qu’un chef de l’Etat arrivé à la fin de son mandat ne s’accroche au pouvoir.
«Nous pensons que le dialogue annoncé doit se terminer par une décision courageuse donc un pacte politique national qui soit irrévocable de renoncer à la vengeance et aux poursuites de tout genre à l’endroit du chef de l’Etat. Nous pensons que cette garantie permettrait que le président, arrivé fin mandat, se sente sécurisé et puisse partir sans remord», explique-t-il.
A treize mois de l’élection présidentielle de 2016 dans le pays, Jean-Pierre Buhendwa Ludunge estime nécessaire que la RDC opte pour le modèle de passation pacifique et démocratique du pouvoir entre le président sortant et son prédécesseur.
Ainsi, le dialogue que préconise le chef de l’Etat congolais devrait être «sincère et responsable en vue de de désamorcer la crise et épargner ainsi le pays du chaos», souhaite-t-il.
Selon le calendrier global de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) publiée en février dernier, l’élection présidentielle et les législatives nationales sont fixées au 27 novembre 2016.
La proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle aura lieu le 7 décembre 2016 et les résultats définitifs seront annoncés le 17 décembre 2016. Selon le calendrier de la Ceni, le nouveau chef de l’Etat prêtera serment le 20 décembre 2016.