Les nouveaux ministres du gouvernement congolais sont entrés en fonction ce mardi 29 septembre à Kinshasa. Les cérémonies de remise et reprise avec leurs prédécesseurs ont eu lieu dans les différents cabinets ministériels qui ont changé de chefs.
Dix ministres et deux vice-ministres ont été nommés lors du dernier remaniement du gouvernement congolais annoncé le 25 septembre dernier. Les titulaires des ministères de la Défense nationale, Aimé Ngoy, et des Hydrocarbures, Crispin Atama, ont été permutés aux termes de ce «réaménagement technique».
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Ce mardi, les nouveaux ministres ont pris possession de leurs bureaux.
Dans presque tous les ministères, c'était le même rituel. Le ministre sortant a présenté à son successeur le personnel et le bâtiment de son ministère avant de lui remettre des documents importants et présenter des dossiers en cours de traitement.
À la Fonction publique, le ministre sortant Jean-Claude Kibala s'est félicité du choix de son successeur. Il a également avoué éprouver quelques regrets en quittant son ministère.
« Le chef de l'Etat a fait un très bon choix d'un Congolais qui a de l'expérience. C'est un sentiment aussi de douleur. Chacun de vous sait très bien que quand on a commencé quelque chose qu'on a fait avec passion, on le quitte avec des soucis », a confié Jean-Claude Kibala.
Il s'est félicité du travail qu'il a accompli à la tête de son ministère, citant notamment la création de l'Ecole nationale de l'administration (ENA).
« Il y a des projets en cours : la création de la caisse de retraite qui a déjà un bâtiment », a-t-il ajouté.
Son successeur, Pascal Isumbisho, a promis de poursuivre la réforme engagée au sein de l'administration publique.
« Soyez rassuré que nous allons continuer sur cette lancée-là. Nous aurons besoin de vos conseils, de votre appui. Je suis là pour continuer le travail. Nous allons le faire avec tout le monde. Et première chose, le dialogue pour qu'ensemble, nous puissions nous approprier la réforme et que nous puissions la faire arriver », a déclaré le nouveau ministre.
Le chef de l'Etat a remanié le vendredi dernier son gouvernement. Un remaniement qui a essentiellement consisté au remplacement des membres des partis du G7, exclus récemment de la Majorité présidentielle (MP), après une lettre ouverte adressée à Joseph Kabila.
