«Si on n’est pas entendu comme société civile, d’ici 72 heures, si nous n’avons pas de suite positive de la part du gouvernement, nous serons obligés de déclencher des actions citoyennes dans le respect des lois pour obliger le gouvernement congolais à revenir sur sa décision». Ces propos sont ceux de Jean Chrysostome Kijana, président national de la NDSCI, la Nouvelle dynamique de la société civile en République démocratique du Congo (NDSCI).
Cette organisation proteste contre l’interdiction du gouvernement congolais ne pas diffuser sur le territoire congolais le film de Thierry Michel sur l’œuvre du Dr Mukwege qui soigne les femmes violées dans l’Est de la RDC.
Des membres de la NDSCI et les femmes soignées par les services du Dr Mukwege sont partis mercredi à l’hôpital de Panzi montrer leur soutien au médecin qui « répare les femmes ».
Pour la NDSCI, «ce film devrait plutôt être pris comme une vive interpellation et un cri d’alarme que lancent les femmes congolaises de l’Est du pays au monde entier et au gouvernement congolais dont la mission première est d’assurer sécurité et protection à ses citoyens».
Les responsables de cette structure demandent au gouvernement de s’attaquer aux causes des violations dont les femmes sont victimes et à les éradiquer définitivement. Car « interdire la diffusion du film qui retrace le calvaire qu’endurent les femmes c’est méconnaitre, c’est renier la souffrance que subissent ces femmes », estime Jean-Chrysostome Kijana.
Accroche Facebook :
La nouvelle dynamique de la société civile en République démocratique du Congo, une structure basée au Sud Kivu, menace de déclencher des actions citoyennes si le gouvernement ne lève pas dans 72 heures l’interdiction de la diffusion en RDC du film sur l’œuvre du Dr Mukwege.