La rentrée scolaire a lieu ce lundi 7 septembre sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Près de 17 millions d’élèves doivent reprendre le chemin de l’école dans le pays. En prévision de cette rentrée, une délégation du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et Initiation à la nouvelle citoyenneté a visité dimanche des écoles situées dans la partie Est de la ville de Kinshasa.
La délégation, conduite par le conseiller chargé des infrastructures du ministère de l’Enseignement Jacques Banyiwesize, était chargée de se rendre compte de l’effectivité de la fin des préparatifs pour cette rentrée scolaire.
Elle a notamment visité l’école primaire Rivière à Limete ainsi que les écoles primaires Fataki, Nvundu et Ngwanza dans la commune de Kimbaseke.
Le directeur d’école primaire Ngwanza, le révérend frère Bavon Ilabi, a assuré dimanche que son établissement était prêt pour accueillir les 1 350 élèves attendus.
« Chaque année comme d’habitude, nous à l’EP Ngwanza, on se prépare en conséquence. Pour cette année, nous avons tenu la première réunion, la réunion d’ouverture de l’année. Pour demain, nous sommes prêts à ouvrir les salles de classe. Et les enseignants se sont bien préparés », a-t-il déclaré.
A l’Institut Lumumba à Limete, la délégation du ministère de l’Enseignement a constaté que rien ne laissait voir des préparatifs pour accueillir les élèves pour la nouvelle année scolaire.
Même la hampe pour le salut au drapeau, réinstauré cette année dans les écoles, n’était pas visible.
Plaintes des parents à Lubumbashi
Alors que leurs enfants doivent reprendre le chemin de l’école ce lundi, de nombreux parents à Lubumbashi se plaignent de ne pas pouvoir assurer les dépenses relatives à cette rentrée.
Dans les différents marchés de la ville, l’engouement habituel n’a pas été visible pendant les derniers jours précédant la rentrée.
Au marché de la Kenya, par exemple, les fournitures scolaires notamment les cahiers, les uniformes et les cartables s’écoulaient plus lentement que les années précédentes.
Des vendeurs ambulants, cartables en main, couraient après les clients pour les convaincre de la qualité de leur marchandise.
Même situation chez les vendeurs des chaussures qui affirmaient pourtant que la période précédant la rentée est celle où ils réalisent de bonnes affaires.
Dans les magasins au centre-ville de Lubumbashi, les mêmes plaintes étaient entendues.
Dans beaucoup d’écoles, les chefs d’établissements affirment attendre que les parents confirment la participation de leurs enfants à cette nouvelle année scolaire.
De leur côté, certains parents disent n’avoir pas suffisamment des moyens pour envoyer leurs enfants à l’école pour le moment. Ils espèrent cependant pouvoir en trouver dans les prochains pour envoyer leurs enfants à l’école.