Une centaine d'anciens chefs de cité et de poste d'encadrement administratifs de l'ex-province du Katanga dénoncent leur mise à l'écart dans la gestion administrative comme inspecteurs provinciaux, six mois après la mise en application de l'arrêté du vice-ministre et ministre de l'intérieur supprimant les cités et postes d'encadrement administratif. Dans une déclaration faite vendredi 28 août à Radio Okapi , ces personnes disent ne pas comprendre comment le ministère n'a tenu compte que d'anciens commissaires de district qui sont devenus des inspecteurs provinciaux.
«Notre souci, c'est que la ministère qui nous gère au quotidien puisse penser à notre situation. Nous sommes ces lauréats territoriaux qui, par le concours de 1998, ont dû être nommés les uns administrateurs assistants [de territoire], les autres administrateurs assistants chefs de cité ou administrateurs assistants chefs de poste d'encadrement», a déclaré l'un de ces anciens chefs de cité, Jean Marie Kumba.
Dans cet extrait sonore, il estime qu'ils sont «les seuls sur la rue» alors qu'ils ont eu à gérer des entités territoriales:
/sites/default/files/2015/28082015-p-f-lushi_son_chef_de_cite_sakania_fr_1_0.mp3
Du côté du ministère de l'Intérieur, on promet de réagir ultérieurement à ce sujet.
Une circulaire du ministre de l'Intérieur, datée du 4 février, annonce la suppression des entités administratives déconcentrées tel que la direction de province, le district, la cité et le poste d'encadrement administratif. Selon ce document adressé aux gouverneurs de province, ces entités sont supprimées conformément à la nouvelle organisation territoriale de la RDC.