Le Projet d'appui à la réhabilitation et l'assainissement urbain de la ville de Kinshasa (Parau) a pris fin jeudi 20 août. Ce programme réalisé dans 9 des 24 communes de la ville de Kinshasa depuis six ans sur financement de l'Union européenne permettait de traiter 11 000 mètres cube de déchets urbains chaque semaine. Les outils utilisés au cours de ce programme ont été officiellement remis au gouvernement provincial de Kinshasa.
Parau est l'élargissement du Programme d'assainissement et d'urbanisation de la ville de Kinshasa (PAUK), réalisé de 2007 à 2010 sur financement de l'Union européenne.
PAUK concernait les communes de Barumbu, Gombe et Kinshasa. Il a également permis l'aménagement du centre d'enfouissement technique de Mpasa et des stations de transfert des ordures ménagères dans ces trois communes.
Depuis 2010, PAUK a été élargi à six autres communes (Lingwala, Kasa-Vuku, Ngiri-Ngiri, Kalamu, Bandalungwa, Kitambo). Il est devenu le Projet d'appui à la réhabilitation et l'assainissement urbain de la ville de Kinshasa.
Pour le chargé d'affaires de l'Union européenne en RDC, ce programme a contribué à l'amélioration du cadre de vie des habitants de la capitale.
« Dans les communes concernées, les zones inondables ont diminué d'environ 40 % et des maladies d'origine hydrique ont baissé de 50 à 70%. Il est difficile de chiffrer le nombre des vies ainsi sauvées mais il est vrai que le Parau a fait une contribution décisive à l'amélioration de la santé publique dans la capitale », a-t-il affirmé.
Le gouvernement provincial de Kinshasa qui reprend ce programme promet de copier l'expérience dans les autres communes de la ville.
« Ce programme mérite d'être poursuivi et étendu sur toute l'étendue de la ville de Kinshasa. La ville et le gouvernement de la République ont levé l'option de pérenniser le projet PARAU. Un mécanisme de co-financement a été négocié par les deux parties », a fait savoir André Kimbuta Yango, gouverneur de la ville de Kinshasa.
Le Parau nécessitait 1 million de dollars américains chaque mois pour son fonctionnement. Il dispose d'un centre d'enfouissement technique et des stations de transfert des ordures ménagères. Le projet employait 140 agents que la ville de Kinshasa va désormais gérer.