Dix élèves boursiers originaires de l’ancienne Province Orientale qui devaient aller poursuivre leurs études universitaires en Inde sont rentrés à Kisangani samedi 15 août. Ils viennent de Kinshasa où ils ont passé plus d’un mois pour des formalités liées à leur voyage. Selon la ministre provinciale chargée de l’Enseignement primaire et secondaire de l’ex-Province Orientale, Marguerite Niki Imayonda, ces élèves n’ont pas réussi à obtenir les visas pour se rendre en Inde. Des bourses d’étude leur avaient été octroyées par la fondation Rawji.
Les dix élèves avaient quitté Kisangani le 9 juillet dernier pour l’Inde en passant par Kinshasa où ils devraient procéder à des formalités administratives.
« Le gouvernement avait payé tous les frais d’inscription. Et les donateurs avaient déjà versé la bourse. Les enfants ont passé l’interview. On n’a pas compris. Le problème s’est bloqué au niveau des visas », explique Marguerite Niki Imayonda.
La même source fait savoir que trois universités sud-africaines ont été contactées pour accueillir ces élèves.
« On a pris des précautions pour éviter que les enfants ne ratent l’année scolaire parce qu’il n’y aucune explication à ce que l’ambassade de l’Inde a fait. Et nous sommes maintenant en contact avec au moins trois universités en Afrique du Sud pour obtenir une autre inscription parce que là-bas les cours commencent en début novembre », précise Marguerite Niki.
De leur côté, les boursiers disent regretter le changement de leur pays d’accueil. Mais ils se réjouissent tout de même de pouvoir aller poursuivre leurs études en Afrique du Sud.
« L’ambassade [de l’Inde, ndlr] a retardé à faire sortir nos visas. L’université a vu que c’est vraiment difficile pour nous de rattraper le retard qu’on a pris », détaille leur porte-parole, Aimé Bobona.
En attendant leur départ pour l’Afrique du Sud, indiquent des sources sur place, les boursiers sont pris en charge à Kisangani par le gouvernement provincial en attendant l’aboutissement des démarches pour leur départ.