L’ONG ADDC basée à Inongo dans la province du Bandundu accuse certaines entreprises industrielles d’utiliser les permis forestiers artisanaux alors que ce type de permis est réservé à des exploitants artisanaux.
« Ces compagnies arrivent à exporter des bois d’œuvre vers l’extérieur et principalement vers la Chine », dénonce Gentil Bongo, coordonnateur local de cette ONG, évoquant « un grand manque à gagner » pour les communautés locales.
La même source accuse notamment la société Terco d’utiliser une machinerie lourde pour son exploitation. « En principe, souligne-t-il, il est indiqué que les opérateurs qui disposent d’un permis de coupe artisanale ne doivent pas œuvrer avec une machinerie lourde. »
Dans un rapport publié en avril dernier, l’ONG internationale Global Witness avait dénoncé l’octroi des permis forestiers artisanaux à des compagnies industrielles en RDC, au Cameroun, au Ghana et au Libéria.
Ces permis artisanaux, conçus pour promouvoir les petits exploitants forestiers et satisfaire les besoins locaux, sont alloués à des compagnies industrielles, ouvrant « la porte à une exploitation forestière à grande échelle particulièrement lucrative et qui échappe à la surveillance des autorités », avait déploré l’ONG.
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