La superficie des aires protégées congolaises doit passer de 6 à 17% de l’étendue du territoire national. Le directeur des parcs, domaines et réserves à l’Institut congolais de conservation de la nature (ICCN), Marc Kabunda, l’a déclaré, mercredi 28 mars, lors de la clôture du dernier séminaire de renforcement des capacités des responsables et agents des parcs et aires protégées organisé au parc de Kundelungu au Katanga.
Affirmant que les aires protégées servent aussi à sauvegarder les forêts, Marc Kabunda explique que la déforestation est une des causes du changement climatique. D’où l’importance d’étendre les aires protégées pour préserver les forêts de l’abattage sauvage.
« Vous savez que le Congo détient la plus grande forêt d’Afrique. Alors, nous devons la protéger pour sauver presque l’humanité entière, » a-t-il indiqué, affirmant aussi la nécessité de protéger les animaux qui sont un « laboratoire de gênes ».
Pour le directeur des parcs, domaines et réserves à l’ICCN, la prochaine étape du projet d’extension des aires protégées est l’identification et l’évaluation des parcs et aires protégées existants dans le pays.
La même source a affirmé que ce projet, appuyé par le Fonds mondial pour la nature, a été élaboré sur demande du chef de l’Etat, Joseph Kabila.
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