Semaine de entrepreneuriat: la question des taxes divise le secteur formel et informel

Commerce de bidons de l’eau potable à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les commerçants de Kinshasa œuvrant dans le secteur informel se plaignent de la multiplicité des taxes de la part des services de l’Etat. Ils l’ont déploré lundi 11 novembre, à l’occasion de la célébration de la semaine mondiale de entrepreneuriat. Selon eux, les diverses taxes qui leur sont imposées ne leur permettent pas d’émerger. Pendant ce temps, ceux qui évoluent dans le secteur formel invitent leurs collègues à les rejoindre pour s’épanouir.

L’une des entrepreneuses, propriétaire d’un restaurant de fortune affirme que plusieurs agents de l’Etat viennent réclamer différentes taxes, qui « l’étouffent », alors qu’elle travaille pour satisfaire une frange de la population et subvenir aux besoins de sa famille.

Cet avis n’est pas partagé par ceux qui œuvrent dans le secteur formel.

Le directeur de l’agence de communication MédiaCrator, Ben Muteba, estime que œuvrer dans la légalité, lui a permis de développer sa petite entreprise.

Cet informaticien dit avoir commencé avec un seul ordinateur. Mais deux ans après avoir quitté le secteur informel, son entreprise dispose d’une vingtaine d’ordinateurs, d’imprimantes et une dizaine d’employés. 

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