Les groupes parlementaires de l’opposition ont suspendu officiellement leur participation aux travaux de l’Assemblée nationale depuis presqu’un mois. Ils exigent qu’une option soit levée dans la gestion des motions de défiance ou de censure. Une matière qui, depuis quelques jours, est examinée par une commission spéciale mise sur pied à cet effet. Entre-temps, certains députés de l’opposition continuent de prendre part aux plénières de la chambre basse.
Depuis plus d’une semaine, les députés de l’Opposition et de la majorité présidentielle membres de la commission spéciale tentent de trouver un compromis autour de la gestion des motions de défiance. Les opposants ont claqué la porte de l’hémicycle mécontents de voir des motions incidentielles prendre le dessus sur les motions de défiance évitant ainsi aux membres du gouvernement visés d’être soumis au vote de l’assemblée.
A ce stade, les députés de l’opposition, qui ont pris part à la seule et première réunion tenue dans le cadre de cette commission insistent sur la gestion de la motion de défiance conformément à la loi. Leur souhait, a confié le député Fabien Mutomb, est de voir le bureau de l’Assemblée nationale laisser courir la motion de défiance jusque dans l’urne pour le vote.
Ils attendent de découvrir la position de la Majorité présidentielle à ce sujet, en vue d’un consensus. Ce n’est qu’après que la commission présentera son rapport au bureau et à la plénière.
Entre-temps, les groupes parlementaires de l’opposition continuent de boycotter les plénières de la chambre basse. Cependant, des sources parlementaires ont pu remarquer la présence des quelques opposants pendant les plénières.
Une motion de défiance est votée, lorsque l’Assemble nationale met en cause la responsabilité d’un membre du gouvernement. Et celle du gouvernement est mise sanctionnée par le vote d’une motion de censure.
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