La RDC regorge environ 200 espèces végétales sur le fleuve

Rivière dans le parc national de la Salonga, Forêt équatoriale, 2005.

Une équipe de chercheurs de la Faculté des Sciences de l’Université de Kisangani (Unikis) a indiqué que la RDC regorge environ deux cents espèces végétales scientifiquement dénommées «Lichen». Le directeur du  Centre de surveillance de la biodiversité de l’Unikis, professeur Dudu  Akaibe, a livré ces statistiques en marge de la journée mondiale de la biodiversité, célébrée le 22 mai de chaque année.

Il a donné ces chiffres au terme d’une expédition, organisée il y a quelques jours sur le fleuve Congo.

«On ne fait que découvrir de nouvelles espèces. L’étude que nous avons faite sur le fleuve a montré qu’avant on connaissait 150 espèces de lichen. Après l’expédition, on a découvert 50 nouvelles espèces de lichen et ça fait qu’on d’une manière capitalisée 200 espèces de lichen de la RDC», a indiqué le professeur Dudu Akaibe.

Il a souligné cependant que la biodiversité de la RDC se trouve encore dans état convenable quand bien même elle reste menacée par des exploitations forestières désordonnées et illégales.

La République Démocratique du Congo (RDC) fait partie de pays qui possèdent des ressources naturelles qui ne peuvent se compter: espèces animales et végétales, minerais et ressources halieutiques capables de stimuler le développement de sa population.

Mais la gestion rationnelle et durable de ces ressources pose parfois problème. Pour pallier cette difficulté, le Conseil pour la défense environnementale par la légalité et la traçabilité (CODELT) développe en collaboration avec la Délégation de l’Union européenne en RDC (UE) mène, depuis mars dernier, un projet de renforcement des capacités des acteurs politiques et de la société civile sur des notions liées au cadre juridique et la gestion rationnelle des forêts en RDC.

Lire aussi sur radiookapi.net: