Sud-Kivu: des groupes armés accusés d’insécuriser la plaine de la Ruzizi

Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.

Des présumés groupes armés créent, depuis quelques jours, l’insécurité dans la plaine de la Ruzizi (Sud-Kivu). Selon les sources de la société civile, ces hommes armés s’illustrent par des diverses exactions contre les populations civiles de cette contrée. Ils ont tendu, jeudi 2 avril, une embuscade aux marchands ambulants vers les localités de Kitutu. Ces commerçants étaint dépouillés de tout, selon les mêmes sources.

Ces bandits armés s’illustrent par plusieurs autres dans la plaine de la ruzizi.

La société civile locale attribuent ces cas d’insécurités aux différents groupes armés réfractaires au processus de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR).

La même source pointe l’index accusateur aux agents de l’ordre indisciplinés et aux Maï-Maï, éparpillés dans cette partie du Sud-Kivu.

Le même jeudi, ces hommes armés ont attaqué une jeep qui avait à bord un capitaine des FARDC sur la route Nationale n°5, à Luberizi.

Ce capitaine a réussi à abattre l’un des bandits et récupéré son arme. Les deux autres ont réussi à disparaitre dans la nature.

Sur l’axe Mwenga, c’est un camion de transport avec passagers et marchandises, en provenance de Bukavu et se rendant à Kitutu dans le territoire de Mwenga, qui était tombé dans une embuscade tendue par des autres hommes armés. C’était  au niveau du village de Lusololo.

Ces assaillants ont tout emporté sur le camion et se sont volatilisés ensuite dans la nature. Mais, on n’a pas déplore de pertes en vies humaines.

Interrogé sur tous ces cas d’insécurité, le ministre provincial de l’Intérieur du Sud-Kivu, Jean-Julien Miruho a déclaré que les services de sécurité font  leur travail.

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