Le Sénat va examiner la proposition de loi sur l’accès à l’information

Des sénateurs congolais lors d’une assemblée plénière le 06/01/2015 au palais du peuple à Kinshasa, siège du parlement. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le Sénat congolais a adopté vendredi 20 mars les matières qui seront examinées au cours de la session de mars. Hormis la question de la validation de mandat de certains sénateurs, la chambre haute du Parlement va examiner vingt-trois projets et propositions de loi. Parmi ces propositions de loi, une seule figure dans la rubrique de nouvelle matière. Il s’agit de la proposition de loi sur l’accès à l’information du sénateur Moïse Nyarugabo.

Les sénateurs estiment que l’examen et l’adoption de cette loi est importante pour tous les Congolais.

« Cette loi, c’est pour que tout Congolais quand il voudra avoir l’information sur telle ou telle donnée en rapport avec le fonctionnement de l’Etat puisse accéder à cette information. Surtout vous les journalistes, il ne faut pas qu’on vous prive des informations. C’est une loi opportune pour notre pays », explique le sénateur Tekkis Mulaila.

L’examen de cette proposition de loi était réclamé par plusieurs mouvements associatifs depuis plusieurs mois. Parmi eux, le Collectif 24 pour qui cette loi permettrait que tout le monde accède à la bonne information, en évitant la rumeur et la corruption et en renforçant la transparence dans la gestion de la chose publique.

Un point de vue partagé par le sénateur Jacques Djoli pour qui cette loi permettrait notamment d’accroître la transparence dans la gestion des ressources naturelles.

« Si nous voulons faire de nos ressources naturelles le sous-bassement de notre économie, [il faut] que les citoyens accèdent à l’information. Ce qui est vrai pour les ressources minérales l’est aussi pour les ressources agro-industrielles », confiait-il à Radio Okapi en septembre 2014.

En plus de la proposition de loi de Moïse Nyarugabo, une vingtaine de lois seront également examinées au cours de cette session de mars au Sénat. Elles figurent sur la liste des arriérés  législatifs.

Il s’agit notamment de la loi portant entreprenariat, celle portant protection de l’emblème de la Croix-Rouge ainsi que celle portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité.

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