Loi électorale: les étudiants réclament la libération des personnes arrêtées à Goma

Une vue aérienne de la ville de Goma, 26/06/2009.

Des étudiants de l’Université de Goma (Unigom) ont manifesté, mardi 21 janvier, pour réclamer la libération des personnes arrêtées lors des manifestations contre la loi électorale, à Goma (Nord-Kivu). Parmi ces personnes, on cite le chef des travaux Jean-Baptiste Kasekwa, secrétaire exécutif du parti de l’opposition Engagement citoyen pour le développement (Ecide) de Martin Fayulu Madidi.

Ces étudiants exigent également le rétablissement du réseau internet et de la messagerie téléphonique coupée, depuis lundi, à travers le pays.
Ils ont commencé, tôt le matin, barricadé les grands axes avant de bruler des pneus lors de leur manifestation.
Un étudiant a été blessé à la tête lors d’un accrochage avec les éléments de la police nationale congolaise. Dans une concession voisine de l’Université de Goma, l’on signale également l’étouffement d’un bébé à la suite du gaz lacrymogène. Le bébé serait actuellement admis aux soins dans un hôpital de la place.
Les éléments de la police et de la police militaire sont déployés sur le campus de l’Université de Goma pour contenir la contestation des étudiants et faire lever les barricades.
Ces tensions ont fait que les activités socio-économiques tournent au ralenti sur toutes les principales artères de la ville.
Des remous à Mbandaka
 
Les activités commerciales ont été paralysées, depuis ce matin, dans la ville de Mbandaka (Equateur) à la suite des rumeurs d’une marche contre l’adoption de la loi électorale. Boutiques, magasins et marchés ont été fermés et plusieurs écoles ont renvoyé les élèves à la maison par crainte de les exposer à l’insécurité.
Toutefois le calme est revenu dans la ville. Mais l’opposition, qui a sollicité d’organiser sa marche, n’a pas obtenu l’aval de la mairie.
Des tracts auraient été distribués la veille, ajoutent des sources sécuritaires, sans identifier les auteurs.
Ainsi la police a été déployée dans plusieurs lieux stratégiques de la ville pour dissuader des badauds et conducteurs de taxis-vélos qui se regroupaient çà et là.
En fin de matinée, la circulation a repris normalement à travers la ville. Mais le centre commercial a ressemblé c.
De leur côté, les opposants accusent la marie d’avoir créé cette panique de la manière dont elle déployé dans les rues de Mbandaka.