Plusieurs organisations du territoire de Walikale au Nord-Kivu demandent au gouvernement et à ses partenaires de définir des zones d’accueil des civils avant le lancement des opérations contre les rebelles rwandais des FDLR. Des sources locales indiquent que des habitants commencent à fuir leurs localités pour se mettre à l’abri dans de grandes agglomérations en vue d’éventuelles opérations armées contre ces combattants rwandais.
L’ultimatum de 6 mois lancé aux FDLR pour désarmer volontairement a expiré le 2 janvier dernier. Une traque doit être lancée contre les combattants qui n’ont pas déposé les armes.
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Pour le réseau des Associations de développement pour la réhabilitation et la maintenance des routes de desserte agricole (ARDA), le gouvernement et ses partenaires devraient d’abord définir des zones d’accueil des populations avant le lancement des opérations contre les FDLR.
Cette organisation active à Masisi et Walikale estime que la mise en place de ces zones d’accueil devrait permettre que les civils soient correctement assistés pendant toute la durée des opérations contre les combattants rwandais.
« Nous voudrions à ce que les populations civiles soient orientées vers des zones d’accueil, par exemple à Pinga. Que le tronçon Pinga-Kalembe soit réhabilité en vue de faciliter aux humanitaires d’aller assister les populations qui vont s’orienter dans cette zone d’accueil », plaide Emile Muhombo, coordonateur du réseau ARDA.
La même source réclame également un centre d’accueil à Mubi où les populations pourront être assistées par les humanitaires.
Certaines sources locales indiquent que depuis l’expiration de l’ultimatum lancé aux FDLR de déposer volontairement les armes, la psychose s’est installée dans les groupements d’Usala, Utunda et Ikobo, à Walikale.
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