Equateur: Henri-Thomas Lokondo annonce sa candidature au gouvernorat

Henri-Thomas Lokondo, président de l’Union Congolaise pour la Liberté(UCL). Radio Okapi/ Photo John Bompengo

Député élu de Mbandaka, Henri-Thomas Lokondo annonce sa candidature au poste de gouverneur de la province de l’Equateur. Il a fait cette annonce, lundi 5 janvier, à Kinshasa. Le candidat au poste de gouverneur a demandé au gouvernement et à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de s’atteler à organiser ce scrutin dans le délai constitutionnel pour éviter de prolonger l’intérim et le régime des affaires courantes en Équateur.

«Si tout va bien, ça doit s’organiser d’ici la fin de ce mois. L’élection du gouverneur ne coûte pas chère car on peut l’organiser avec 1 000 ou 2 000 dollars parce qu’à l’Assemblée provinciale de l’Équateur, il y a des urnes, des rames de papiers. Il n’y a pas une raison majeure pour qu’on puisse retarder ce scrutin», a indiqué Lokondo.
Le député affirme avoir sensibilisé ses collègues de l’Assemblée nationale, le président de l’Assemblée provinciale de l’Équateur ainsi que la population de cette province pour qu’on ne vive pas encore la période de l’intérim qui avait duré neuf mois.
«On ne va pas accepter cela sinon on laissera encore la province dans un régime des affaires courantes avec toutes les conséquences néfastes connues », a poursuivi Lokondo.
Roger Bankita, un jeune candidat indépendant, est le premier avoir annoncé, le 31 décembre dernier, son intention de briguer le poste de gouverneur de l’Équateur. Cette annonce intervient après le discours du président de l’assemblée provinciale qui a pris acte de la démission du gouvernement de Louis-Alphonse Koyagialo, à la suite du décès de ce dernier dimanche 14 décembre 2014 en Afrique du Sud.

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 A la clôture de la session de septembre à l’assemblée provinciale de l’Equateur, le président de cette institution, Jean-Gontran Ibambe avait notamment plaidé pour l’organisation de l’élection du nouveau gouverneur dans le délai de 30 jours prévu dans la loi électorale. Ce scrutin sera le  quatrième depuis 2006.

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