Les gestes posés jusqu’ici par les combattants rwandais des FDLR sont insuffisants, a affirmé le responsable du processus DDRRR au sein de la Monusco, Adriaan Verheul, dans un entretien mercredi 24 décembre à Radio Okapi ; soit à neuf jours de la fin de l’ultimatum lancé à ces rebelles pour se rendre. Il les a invités à se rendre, leur promettant d’être traités avec dignité.
«Nous sommes en discussion avec les FDLR qui ont dit qu’ils vont donner 150 combattants, 100 au nord et 50 au sud, dont quelques officiers pour le camp de Kanyabayonga à Bulungu», a déclaré Adriaan Verheul.
Mais, a-t-il poursuivi, «ce geste est largement insuffisant par rapport au chiffre total mais aussi par rapport à l’objectif final qui est le rapatriement.»
La Communauté des Etats de l’Afrique australe (SADC) et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) avaient accordé un délai de six mois aux FDLR pour se rendre. Ce délai expire le 2 janvier 2015.
La même source a indiqué « qu’il ne reste plus de temps aux FDLR.»
Adriaan Verheul a, par ailleurs, conseillé aux FDLR de retourner au Rwanda :
«J’aimerais dire à tous les combattants ainsi qu’à leurs familles, de penser en premier lieu à leur propre ambition, de penser à leurs propres ambitions ainsi qu’au destin de leurs enfants. Leurs destins seront meilleurs au Rwanda que dans la brousse.»
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Il a assuré que «les portes de la Monusco sont ouvertes tous les jours aux FDLR.»
«Présentez-vous chez nous, dans nos bureaux, je vous promets que vous serez traités avec respect et dignité », a souligné le responsable du processus DDRRR.
Du 27 au 29 novembre, 407 ex-rebelles des FDLR et leurs dépendants ont été accueillis dans le camp de transit à Kisangani, en provenance du Sud-Kivu et du Nord-Kivu.
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