Des rebelles ougandais des ADF sont accusés d’avoir tué, dans la nuit du 18 au 19 décembre, six personnes à l’arme blanche à l’issue d’une incursion dans la collectivité de Welesse Vonkutu, en territoire d’Irumu (Province Orientale). Selon les rescapés, ces assaillants armés s’exprimaient en swahili.
Le chef coutumier de Walesse Vonkutu, Eugène Andibo Okauma, indique qu’un important mouvement des populations est également constaté dans cette contrée en proie aux groupes armés.
Les atrocités perpétrées par ces hommes qui tuent à coups de machette ont provoqué le déplacement des populations des localités situées en pleine forêt de Walesse Vonkutu pour se concentrer à Samboko, où se trouvent des soldats de l’armée régulière.
Lire aussi: Ituri: les Maï-Maï ont installé une administration parallèle à Babila-Babombi
Cependant, le chef coutumier de Walesse Vonkutu attend le rapport d’une mission dépêchée sur terrain pour établir un bilan définitif:
«Il y a eu la présence de ces gens tout juste dans notre limite avec le Nord Kivu, en traversant la rivière Samboko. Il y a la population qui a quitté le milieu parce qu’il y a eu mort d’hommes. Nous, le comité de sécurité, on a dépêché les éléments au niveau de Mapasana. Donc, on attend une confirmation de la part du chef de poste qui est là-bas».
Contacté à Bunia, le général Jean-Pierre Bongwangele, commandant de la 32è Région militaire dit avoir déjà instruit ses hommes pour empêcher toute déstabilisation de la zone.
Il y a quatre jours, où l’administrateur du territoire de Mambasa, en Ituri (Province Orientale) s’inquiétait de la présence d’un groupe d’hommes armés soupçonnés d’être des rebelles ougandais des ADF dans son entité, à 200 km au Sud-Ouest de Bunia.
Selon lui, ces hommes armés avaient été aperçus par les habitants du groupement Samboko, à la limite avec le territoire de Beni, dans le Nord-Kivu, où les rebelles ADF sont accusés de massacres sur les populations civiles.
Lire aussi sur radiookapi.net :