Dakar: Abdou Diouf plaide pour la promotion de la langue française dans le monde

Abdou Diouf, secrétaire général de l’OIF le 14/10/2012 au palais du peuple à Kinshasa, lors de la conférence de presse marquant la clôture du 14ème sommet de la francophonie. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Au total, 274 millions de personnes dans le monde sont capables de s’exprimer en français, cinquième langue au monde. En marge du sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui se tient à Dakar, le secrétaire général de l’OIF, Abdou Diouf, a plaidé pour la promotion du français à travers le monde. En RDC, par exemple, cette langue permet aux Congolais de diverses souches culturelles de communiquer.

De par le nombre de ses locuteurs, le français est la cinquième langue mondiale; derrière le mandarin, l’anglais, l’espagnol et l’arabe ou l’Hindi. Il est également appris dans tous les pays du monde. C’est ce qui ressort du rapport 2014 sur la langue française dans le monde publié début novembre par l’Organisation internationale de la francophonie.

«Le français réunit des locuteurs dont le cercle s’élargit, mais dont le centre s’enracine progressivement en Afrique», a déclaré le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf. En fait, sur l’ensemble des locuteurs de la langue française dans le monde, 54.7% vivent en Afrique.

En RDC par exemple, le français est utilisé comme langue officielle aux côtés du swahili, du Lingala, du Tshiluba et du Kikongo. Il sert aussi de langue sociale, car il permet aux Congolais qui ont différentes langues maternelles de communiquer.

Selon toujours ce rapport, le français se renouvelle, se réinvente, se transforme, devenant ainsi une langue multiple et changeante qui s’adapte au monde moderne et aux réalités culturelles.

Sur le plan économique, ce rapport note que les 77 États membres et observateurs de l’OIF concentrent 14% de la population mondiale, 14% du revenu brut mondial et 20% des échanges commerciaux.

C’est pourquoi, le secrétaire général de la Francophonie fait appel à tous les locuteurs de cette langue pour assurer son évolution et sa diffusion. «Car la langue française est notre bien commun», soutient Abdou Diouf.  ​

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