RDC : Startimes continue à fonctionner malgré l’interdiction de Kin Kiey Mulumba

Tryphon Kin-kiey Mulumba, ministre des postes, Télécommunication et NTIC le 24/08/2012 au studio de Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Startimes, un des opérateurs de télévision numérique terrestre en RDC, continue à fonctionner au lendemain de l’annonce du retrait de son permis d’exploitation par le ministre de Postes, Téléphones et Nouvelles technologique de l’information et de la communication, Kin Kiey Mulumba. Ce dernier avait accusé jeudi 4 septembre la firme chinoise de travailler en «toute clandestinité». De son côté, le directeur des ventes de Startimes, Ruddy Bobozo, affirme que cette entreprise est totalement en règle vis-à-vis des lois régissant le secteur.

Pour M. Bobozo, la décision du ministre dénote d’un acharnement contre son entreprise, compte tenu de toutes les correspondances existantes entre les deux parties dans ce dossier.

Dans une première lettre datant du 8 juillet 2014, dont copie a été réservée au Premier ministre, le ministre des PT-NTIC a demandé à l’Autorité de régulation de la poste et télécommunication du Congo (ARPTC) de retirer le titre d’exploitation de Startimes.

Mais l’ARPTC ne s’est pas exécutée. C’est alors que le ministre Kin Kiey a à nouveau écrit le 19 juin 2014, disant prendre acte de la décision de l’ARPTC et confirmant une instruction du

Premier ministre à toutes les parties prenantes que les discussions sur ce dossier se poursuivront au sein du comité national de la migration vers la TNT.

«A ce jour, Startimes paie toutes ses taxes. Un opérateur, une entreprise, ne peut pas fonctionner illégalement pendant une année sans pour autant ne payer aucun frais auprès de l’Etat. Startimes paie mensuellement les taxes qu’il doit à l’Etat et il respecte bien les lois de la RDC», explique M. Bobozo.

C’est ce qui donne le pouvoir à cette firme chinoise de continuer à opérer, a conclu le directeur des ventes de Startimes.

Lire aussi sur radiookapi.net :

L’Avenir: « Malgré moult réactions. StarTimes continue »

Retrait de la licence d’exploitation à la firme chinoise Startimes