L’Avenir: « Malgré moult réactions. StarTimes continue »

Kin Kiey Mulumba, député national élu de Masimanimba dans la province du Bandundu (Palais du Peuple/ Kinshasa, le 17/02/2012.)

Revue de presse kinoise de vendredi 5 septembre.

La presse kinoise s’est penchée vendredi 5 septembre sur deux principaux sujets : l’interdiction d’exercer de Startimes et la révision constitutionnelle.

Abordant le dossier Startimes, L’Avenir écrit à ce sujet : « Malgré moult réactions. StarTimes continue ».

« Si hier le soleil s’est levé à l’Est, il s’est couché à son endroit habituel. La bombe atomique tant annoncée n’a pas explosé. D’ailleurs, elle n’explosera jamais. La société de télédistribution StarTimes fonctionne normalement selon les normes établies par la législation congolaise et les Kinois en sont contents », constate le quotidien.

Reprenant les propos du directeur général de Startimes, L’Avenir explique pourquoi cette firme chinoise continue d’exercer. « Notre société fonctionne sur autorisation de l’ARPTC accordée après avis du ministère de l’Information et des Médias. C’est ça la vérité », a assuré Philippe Zou Lu, Directeur général de StarTimes pour les pays francophones qui s’est appuyé sur l’alinéa 2 de la loi-cadre N°013/2002 du 16/10/2002 sur les télécommunications en RDC. Cette loi stipule : « l’Autorité de régulation assigne les fréquences nécessaires au fonctionnement de ses stations, après avis du ministère ayant en charge l’Information et la presse », note le journal.

Ainsi donc, « le chien aboie, la caravane passe », commente L’Avenir.

Dans ce même chapitre, La Prospérité titre : « Après la frappe : StarTimes s’accroche à l’ARPTC ! »

« Documents contre documents. Arguments contre arguments. Le dossier ‘’StarTimes’’  est donc sulfureux », croit savoir le quotidien qui indique que ce dossier ressemble, vraisemblablement, à  un  arbre qui cache la forêt.  Le journal s’interroge : Derrière des lettres, déclarations  et, éventuellement, des  communiqués, où se trouve la vérité ? Qui a raison et qui a tort ?

Sans donner des réponses à ces questions, La Prospérité fait un rappel des faits et s’interroge de nouveau : Mais, jusqu’où irait Startimes dans ce dossier sans s’exposer, outre mesure, à  la furie du patron des PT & NTIC ?  Où est Matata ? Qu’en pense l’ARPTC ? Et, finalement, comment s’achèvera  ce feuilleton ?

En attendant, « Startimes brandit ses preuves de paiement », fait savoir Forum des As.

La société chinoise de télédistribution soutient avoir déjà payé non seulement les taxes pour l’obtention de sa licence (25.000 USD) et d’autres taxes dues au Trésor public ” à l’initiative du ministère des PT-NTIC, mais aussi des taxes, impôts pour leurs employés congolais et expatriés “. A en croire la mise au point de la société de télédistribution, Star Times reconnaît aussi avoir payé des taxes dues à la ville de Kinshasa, cela à l’initiative de différents ministères dont celui du Travail (carte de travail, INSS, INPP, ONEM)., révèle Forum des As.

Startimes affirme en plus, être en règle avec les ministères de l’Environnement (TI & TRA), de l’Intérieur (visa de travail), des Finances (TVA), de l’Industrie (dépôts de marques), de la Culture et Arts (FPC). Et enfin, avec le ministère de la Justice s’agissant des documents statutaires et droit de visionnage et de conformité des spots TV), ajoute le quotidien.

Révision constitutionnelle

La Prospérité relaye la lettre du Front populaire, en titrant à sa une : « Lisanga écrit à Kabila ! »

Dans cette lettre, le Front Populaire contre la révision constitutionnelle conditionne sa participation au gouvernement par l’organisation au préalable d’un dialogue franc et inclusif ce, conformément à l’accord-cadre d’Addis-Abeba et à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

« A l’instar de l’ensemble de l’opinion, le Front Populaire a appris que vous avez annoncé, devant les ténors de votre famille réunis à Kingakati, la mise en place d’un gouvernement d’ici le 15 septembre 2014. Le Front Populaire tient à vous affirmer qu’il ne se sent pas concerné par un gouvernement qui ne sera pas issu d’un dialogue franc et inclusif, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et à la résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, et consacrant la signature d’un protocole d’accord qui doit comprendre un programme minimum de gouvernement », a déclaré Jean-Pierre Lisanga Bonganga cité par La Prospérité.

La société civile dit aussi non, écrit Le Potentiel dans sa une : « Révision constitutionnelle : le non de la Société civile ».