Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende a assuré que les ex-rebelles des FDLR ne seront transférés à Kisangani (Province Orientale) que pour environ un mois, avant d’être acheminés à Irebu (Equateur) et le processus de leur relocalisation dans un pays d’asile pourra prendre six mois. Il l’a affirmé samedi 26 juillet au cours d’un entretien avec les délégués des sociétés civiles de la Province Orientale, du Nord et Sud-Kivu ainsi que des représentants socioprofessionnels, à Kisangani.
A l’occasion, Mende a invité les communautés des provinces concernées (NDLR, Province Orientale, Nord et Sud-Kivu) à adhérer dans ce projet du gouvernement qui, selon lui, facilitera la pacification et la stabilisation de la RDC.
Le porte-parole du gouvernement a rappelé que ces ex-rebelles des FDLR séjournent en RDC depuis 20 ans et ils ont commis de diverses exactions sur la population civile de l’Est de la RDC.
Pour Mende, il est impérieux de trouver une solution au problème de ces FDLR qui constituent des prétextes à toutes les agressions de notre pays par le Rwanda.
Il a par ailleurs exprimé la volonté du gouvernement d’évacuer ces rebelles étrangers du territoire congolais.
Des ONG avaient initié, vendredi dernier, une journée ville morte pour protester contre le projet du gouvernement de transférer les FDLR à Kisangani. Mais cette journée n’a pas été suivie et toutes les activités se sont déroulées comme d’habitude.
Le maire de la ville de Kisangani a estimé que cet échec montrait que la population boyomaise est rangée derrière l’action de son gouvernement.
Il y a deux jours, où ces ex-FDLR, regroupé à Walungu, attendaient le feu vert de leurs supérieurs pour accepter de se rendre à Kisangani. Ces derniers avaient conditionné tout transfert par une inspection préalable du site d’accueil de transit de Kisangani.
Depuis le mois de mai dernier, plusieurs rebelles rwandais ont volontairement déposé les armes dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Au début du mois de juillet, la Communauté économique des pays d’Afrique Australe (SADC) et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), réunies à Luanda (Angola), avaient accordé un délai de six mois à ces rebelles pour désarmer.
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