Sud-Kivu : les ex-FDLR conditionnent toujours leur relocalisation à Kisangani

Les rebelles FDLR qui ont fait leur reddition à la SADC dans un camp apprêté par la Monusco près de sa base à Kanyabayonga, Nord-Kivu, le 5 Juin 2014. © MONUSCO/Sylvain Liechti

Prévu ce jeudi 24 juillet, le transfert des ex-rebelles FDLR regroupé à Walungu vers Kisangani n’a pas eu lieu. Ces ex-combattants disent attendre le feu vert de leurs supérieurs. Ces derniers avaient conditionné tout transfert par une inspection préalable du site d’accueil de transit de Kisangani. Le gouvernement congolais et les FDLR ne se seraient pas encore entendus sur les modalités d’organisation de cette opération de transfert.

Ce sont au total 313 ex-combattants et leurs dépendants repartis en quatre groupes qui sont encore à Walungu.

L’avion affrété par le gouvernement congolais et qui devait les conduire à Kisangani est à l’aéroport de Kavumu près de Bukavu depuis plus d’une semaine.

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Entretemps, plus de 220 autres personnes dont 56 ex-combattants rwandais des FDLR  regroupés à Karhala dans le territoire de Mwenga attendent le départ du premier groupe pour déposer les armes et être acheminés au camp de désarmement de la Monusco à Walungu.

Une délégation composée notamment des responsables de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et des hauts responsables militaires et politiques avait inspecté lundi 21 juillet le site de transit où seront installés ces ex-rebelles qui viennent du Nord et Sud-Kivu. Les membres de la délégation avaient annoncé l’arrivée prochaine des ex-FDLR dans ce site.

Depuis le mois de mai dernier, plusieurs rebelles rwandais ont volontairement déposé les armes dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.

Au début du mois de juillet, la Communauté économique des pays d’Afrique Australe (SADC) et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), réunies à Luanda (Angola), ont accordé un délai de six mois à ces rebelles pour désarmer.

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