Six mois après l’assassinat du colonel Mamadou Ndala qui commandait le 42è bataillon commando des Forces armées de la RDC au Nord-Kivu, l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) a appelé mercredi 2 juillet les autorités judiciaires de cette province à accélérer l’instruction de ce dossier.
Mamadou Ndala avait été tué le 2 janvier dernier dans une embuscade tendue par des hommes armés non loin de l’aéroport de Beni (350 km de Goma). L’Asadho regrette que des personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur cet assassinat n’ait pas été présentées à un juge depuis six mois.
«Que les autorités politiques respectent l’indépendance de la justice pendant le déroulement des enquêtes», a demandé l’Asadho dans un communiqué.
L’ONG appelle par ailleurs la communauté internationale à s’impliquer pour que la vérité soit connue sur la mort de Mamadou Ndala.
Radio Okapi n’a pas réussi à joindre le général-major Timothée Mukutu, premier avocat général près de l’auditorat général et enquêteur principal sur l’assassinat de cet officier des FARDC.
Quatorze militaires et un civil ont été interpellés pour enquête sur cette affaire. Deux gardes du corps du colonel Mamadou Ndala et quatre officiers miliciens militaires sont au nombre des militaires arrêtés.
Le colonel Mamadou Ndala était considéré dans l’opinion publique congolaise comme le tombeur du M23, une rébellion défaite en novembre 2013 dans l’est de la RDC grâce à l’action conjuguée de l’armée congolaise et des casques bleus de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco).
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