Quatorze mille candidats sur les trente-deux mille qui prennent part à l’Examen d’Etat sont des filles, a affirmé le directeur provincial de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) du Bas-Congo, Lambert Mbadu. Dans une interview accordée à la presse mercredi 25 juin, il a indiqué que ce chiffre représente un taux de participation des filles de 43%, contrairement à l’année 2013 où le taux était de 15%.
Il se dégage donc une hausse de 25% de taux de participation des filles à cette épreuve, a souligné Lambert Mbadu.
Le succès est dû à la campagne de sensibilisation pour inciter les filles à aller à l’école, a-t-il expliqué.
« Pour le moment, nous pouvons dire sans nous contredire que l’éducation des filles dans le Bas-Congo prend de l’envol. Il y a cinq ans le taux de participation des filles était faible, mais actuellement la moyenne provinciale est de 40 filles sur 50 garçons », a déclaré Lambert Mbadu.
Il a souligné que son idéal est de dépasser ce seuil et aller au-delà.
« Nous allons maintenant nous rendre dans des milieux ruraux pour booster cette parité qui n’existe pas encore », a promis le directeur provincial de l’EPSP du Bas-Congo.
Sanctions contre des débordements
La session 2014 de l’Examen d’Etat a débuté lundi et prend fin jeudi 26 juin sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC).
Les finalistes ont l’habitude, à la fin de la session, de se méconduire en déchirant leurs uniformes, ils envahissent les bistrots et passent la nuit dans des boites de nuit et se livrent parfois à la débauche.
A Matadi, le maire de la ville, Jean Marc Nzeyidio, s’oppose à tout dérapage à la clôture de l’examen d’Etat.
« Nous demandons aux élèves d’observer un comportement responsable. Après les examens, il faut attendre les résultats dans la méditation », a-t-il affirmé.
En cas de dérapage, le commandant ville de la police nationale congolaise a été instruit pour sanctionner les auteurs, prévient Jean Marc Nzeyidio.
« Si dérapages il y a, le commandant de la ville a reçu des instructions claires à ce sujet. De patrouilles mixtes sont aussi en train d’être mises en place. Tout ce qui s’exposeront à la rigueur de la loi seront sanctionnés », a-t-il souligné.
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