Des militaires de la Force navale sont accusés de viols, tortures, extorsions et pillages sur le fleuve Congo à Basoko en Province Orientale. Des sources locales affirment que ces militaires viennent de la province voisine de l’Equateur. Dans un rapport adressé aux autorités de la Province Orientale ainsi qu’à ceux du district de Basoko et rendu public lundi 28 avril, le responsable de la chefferie de Yaliwasa , Jean Francis Ilenga Mokonzi, a rapporté que plus d’une dizaine de cas de pillages et d’extorsions ont été recensés au cours du mois d’avril. Ces militaires s’en prennent aux voyageurs à qui ils arrachent quelque fois les marchandises.
« Notre rôle est de protéger la population et ses biens. Or des marins non identifiés de la force navale venant de l’Equateur qui sont à Masinga, Moenge, Bolama, pillent les voyageurs et violent les jeunes filles. A chaque accostage, ils exigent 1000 Francs congolais [plus d’un dollar américain] aux passagers des différentes embarcations pour leur restauration », a expliqué Jean Francis Ilenga Mokonzi.
Ces informations ont été confirmées par des sources de la société civile locale et plusieurs navigateurs
Au début du mois d’avril, le général Jean-Claude Kifwa, commandant de la 9e région militaire, avait nié la présence des barrières militaires sur le fleuve Congo entre Kisangani et Isangi en Province Orientale. Mais il avait reconnu qu’un groupe de militaires en provenance de l’Equateur tracassent la population du territoire de Basoko avant de rentrer dans leurs positions initiales.
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