La deuxième conférence nationale sur les mines s’est clôturée mardi 25 mars à Goma. Les participants espèrent que les recommandations de ce forum seront mises en application. Le coordonateur des industries extractives au Fonds mondial pour la nature (WWF), René Ngongo a appelé les entreprises, l’Etat et la société civile dont il fait partie à matérialiser les acquis de cette conférence.
« Nous aimerions cette fois, l’année prochaine, lorsque nous nous retrouverons pour la troisième édition, que nous parlions de l’impact de ces recommandations, et non de pourcentages des recommandations qui ont été mises en œuvre », affirme-t-il.
Jules Mugiraneza, le député national élu de Masisi a souligné qu’il faut de la transparence dans la gestion des ressources minières pour sentir leur incidence positive sur l’économie de la province et du pays :
« Qu’on s’engage afin que le secteur minier profite à l’amélioration des conditions de vie de la population. Pour la province du Nord-Kivu, le secteur minier est une composante essentielle dans l’économie. Si on y met de l’ordre, je crois que les recettes de la province vont augmenter, et ça lui permettra de répondre aux besoins de la population », note-t-il.
Cela est d’autant plus important parce que « notre économie dépend essentiellement des ressources naturelles », affirme pour sa part Christian Kamala, professeur à l’Université catholique de Bukavu.
La plupart des recommandations émises à l’issue de ce forum national concernent l’impact de l’exploitation des ressources naturelles du pays sur la qualité de vie des communautés.
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