Nord-Kivu: la Monusco redoute des exactions d’anciens combattants du M23

Les rebelles du M23

Le chef de bureau de la Monusco au Nord-Kivu, Ray Virgilio Torres, a déclaré le mercredi 15 janvier redouter que d’anciens rebelles du M23 deviennent des criminels qui commettent des exactions dans certains coins de la province. « Ça m’inquiète beaucoup parce que c’est plus difficile à suivre et  à repérer mais l’impact pour la population est le même », a-t-il expliqué.

Ray Virgilio Torres a également affirmé craindre que ces ex-rebelles coalisent avec d’autres groupes armés.  « Ça sera un renforcement de la violence et c’est ce  que nous ne voulons pas », a-t-il indiqué.

Le responsable onusien a fait savoir que la responsabilité de la Monusco et des  autorités congolaise est de protéger la population civile.

Lors de son intervention devant le conseil de sécurité de l’Onu le lundi dernier, le chef de la mission onusienne en RDC a demandé au gouvernement congolais d’accélérer le processus de démobilisation et de désarmement des ex-combattants du M23.

Cette rébellion s’est auto-dissoute en novembre dernier après avoir été défaite par l’armée congolaise.

Le gouvernement congolais et l’ex-rébellion du M23 ont signé en décembre dernier à Naïrobi deux documents différents pour officialiser la fin de la rébellion.

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