RDC : l’UDPS appelle la CPI à punir les auteurs des violences électorales

La police interpelle des partisans de l’UDPS le 23/12/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ph. John Bompengo

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) interpelle le bureau de la Cour pénale internationale (CPI) concernant ses partisans victimes des violences électorales entre le 26 novembre et le 25 décembre 2011. Dans une déclaration faite mardi 26 novembre à la presse, Bruno Mavangu, secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi, rappelle que le procureur de cette Cour avait promis de mettre fin aux violences électorales.

« Le procureur Moreno avait déclaré que la violence électorale n’ouvre plus le chemin du pouvoir mais celui de La Haye. Curieusement, ceux qui ont commis ces crimes en présence des délégués de la CPI gouvernent par défi. Les délégués de la CPI ont disparu dans la nature », a affirmé Bruno Mavangu.

Se basant sur le rapport du bureau conjoint de Nations unies aux droits de l’homme ayant enquêté sur ces violences, l’UDPS parle « d’un bilan non exhaustif » de trente-trois personnes tuées et soixante et une blessées par balles par les agents de l’ordre.

La justice doit être rendue pour honorer la mémoire de ces militants, victimes de violences électorales de 2011, réclame Bruno Mavangu.

« Ces crimes dénoncés par les instances de l’ONU ne doivent pas rester impunis », a déclaré le secrétaire général de l’UDPS.

Il a promis dès mercredi 27 novembre de transmettre des « notes de protestation » au chef de la Monusco, Martin Kobler et l’envoyée spécial des Nations unies pour la région de Grands lacs, Mary Robinson.

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