Des hommes armés identifiés comme des combattants du Mouvement du 23 mars (M23) ont pillé dans la nuit de jeudi à vendredi 27 septembre le centre de santé « Mapendo » de Kiwanja à Rutshuru (Nord-Kivu), dirigé par les religieuses de la congrégation «Sainte Chrétienne». Selon des sources sur place, plusieurs effets des malades et des gardes-malades ainsi que des matelas du centre ont été emportés. Quelques personnes auraient été violentées par ces assaillants. Mais, les responsables du M23 nient les faits.
Des habitants de Kiwanja indiquent que des hommes armés ont pénétré à l’intérieur du centre, en escaladant les murs de clôture du centre. Ils ont tiré plusieurs coups de balle en l’air pour créer la panique au sein de la population. Ils ont réussi à emporter d’importantes sommes d’argent, des téléphones et des matelas.
Après avoir commis leur forfait au centre médical, ils ont tenté, sans succès, de piller le couvent des religieuses de la congrégation «Sainte chrétienne», situé à quelques mètres du centre de santé Mapendo, affirment les mêmes habitants.
Un groupe de patrouilleurs du M23 venu de Rutshuru-centre est intervenu et les bandits ont pris la fuite, selon les mêmes sources.
D’autres habitants de Kiwanja attestent que les pillards sont bel et bien du M23. Mais, le chargé de communication du M23, Amani Kabasha, rejette cette accusation. Pour lui, il s’agissait des bandits armés qui n’auraient emporté, selon lui, que trois téléphones appartenant aux malades.
Mercredi 25 septembre, Martin Kobler, le chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) avait condamné, «avec la plus grande fermeté» les attaques contre des écoles et hôpitaux perpétrées par des groupes armés en conflit au Nord-Kivu.
Lire aussi sur radiookapi.net: