Ban Ki-moon appelle à un apaisement des tensions dans les Grands Lacs

Le SG de l’Onu Ban Ki-moon le 22/05/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Plusieurs chefs d’État d’Afrique centrale et des Grands Lacs dont le Congolais Joseph Kabila et le Rwandais Paul Kagame ont participé le lundi 23 septembre à New York à un mini-sommet sur la mise en œuvre de l’accord d’Addis-Abeba. A l’ouverture de cette réunion, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé à un apaisement des tensions dans la région des Grands Lacs pour que cet accord soit appliqué.

L’accord signé le 24 février à Addis-Abeba par onze pays africains sous l’égide des Nations unies vise principalement la stabilité de l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité depuis plus de deux décennies. Les pays signataires se sont notamment engagés à ne pas soutenir les groupes armés actifs dans cette partie de l’Afrique. Mais la RDC et les Nations unies accusent le Rwanda et l’Ouganda de soutenir la rébellion du M23 active dans la province congolaise du Nord-Kivu depuis mai 2012.

« Je me félicite de certains faits récents, notamment de la tenue à Kampala du sommet extraordinaire de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs », a déclaré Ban Ki-moon, faisant allusion au dernier sommet de la région. Au cours de cette réunion, les dirigeants des Grands Lacs ont demandé au gouvernement de la RDC et à la rébellion du M23 de reprendre les négociations.

« Nous devons concrétiser les engagements pris à Addis-Abeba en février dernier. Je salue les efforts que vous déployez ensemble pour arrêter des objectifs et des indicateurs de progrès », a ajouté le secrétaire général des Nations unies.

Par ailleurs, Ban Ki-moon a appelé la communauté internationale à aider les pays des Grands Lacs à s’acquitter des engagements pris à Addis-Abeba :

« Je demande à nouveau à la communauté internationale d’aider les gouvernements des pays de la région à s’acquitter promptement de leurs engagements, avec la participation de la société civile. Je demande en particulier aux donateurs tels que la Banque africaine de développement, l’Union européenne, la Banque mondiale et les partenaires bilatéraux de réfléchir à des moyens d’apporter une assistance accrue. »

Ce sommet sur la mise en œuvre de l’accord d’Addis-Abeba s’est tenu en marge de la 68e session de l’assemblée générale des Nations unies qui s’ouvre ce mardi.

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