Le Rwanda veut plus de temps pour examiner le dossier du soldat congolais kidnappé

Soldats rwandais et congolais suivent une escarmouche à la frontière des deux pays où au moins un militaires des FARDC a été tué le 5 novembre 2012. © MONUSCO/Sylvain Liechti

Kidnappé dimanche 15 septembre par des policiers rwandais dans la zone neutre à la frontière entre le Rwanda et la RDC à Goma, le sergent-major Munanga Kusakana ne sera pas libéré ce mardi 17 septembre comme annoncé. Selon des sources militaires au Nord-Kivu, les autorités rwandaises auraient demandé un peu plus de temps pour examiner ce dossier, en même temps, que celui d’un agent de la Direction générale des douanes et accises (DGDA), arrêté il y a quelques mois dans les mêmes circonstances.

Lundi, une équipe du Mécanisme conjoint de vérification de la frontière de la CIRGL s’est rendue à Gisenyi, la ville rwandaise frontalière de Goma où est détenu le sous-officier congolais.

Des sources de la région indiquent que les délégués de la CIRGL se sont rendus dans la ville rwandaise pour recueillir des informations sur l’incident qui a conduit à l’arrestation du sergent major Munanga Kusakana.

Les services de sécurité rwandais avaient accusé le militaire congolais d’avoir traversé la frontière «lourdement armé, habillé en tenue de combat, transportant toutes sortes d’engins militaires».

Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, a qualifié lundi le kidnapping de ce militaire congolais de «provocations infantiles» du Rwanda.

Lire aussi sur radiookapi.net: