Une dizaine d’ONG des droits de l’homme s’opposent à l’idée de formation d’un gouvernement d’union nationale à l’issue des concertations nationales. Cette éventualité avait été évoquée pour la première fois samedi 10 août par le président du Sénat, Léon Kengo waDondo. Depuis, des voix s’élèvent dans les milieux politiques et sociaux pour appuyer ou rejeter cette perspective.
Ces organisations citoyennes ont livré leur position à la presse, ce jeudi 29 août, à Kinshasa.
« Il faut faire échec à ce projet macabre qui risque de déstabiliser les institutions de la République», a déclaré jeudi 29 août Me Richard Bondo, le porte-parole du collectif d’ONG des droits de l’homme.
«En disant qu’on va mettre en place un gouvernement d’union nationale, c’est-à-dire la constitution de la République sera suspendue», a estimé Me Richard Bondo.
Les concertations nationales convoquées par le chef de l’Etat congolais débutent le 4 septembre à Kinshasa. Elles visent à créer «la cohésion nationale face à l’insécurité persistante dans l’est du pays».
Le collectif d’ONG des droits de l’homme pense que plutôt que de créer la cohésion, la formation d’un gouvernement d’union nationale déstabiliserait les institutions de la République.
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