Lubumbashi: retour au calme après les combats entre FARDC et Bakata Katanga

Les miliciens Maï Maï Bakata Katanga rendant leurs armes, samedi 23 mars 2013, à la Monusco.

Le calme est revenu depuis, dimanche 16 juin après-midi à Lubumbashi et au village Shindaika, après la panique créée lors des affrontements entre les combattants Bakata Katanga et les FARDC dans ce village du territoire de Kipushi. Le bilan diverge selon des sources.

Certaines personnes ont avancé un bilant d’un mort après les accrochages, dimanche matin, entre les miliciens Bakata Katanga et l’armée régulière. D’autres sources parlent de plus de quatre morts, dont un officier militaire et un autre agent de service de sécurité, décapité. Une femme et un enfant ont été blessés. Dans ce village, plusieurs cases ont été incendiées.

De sources policières  ont indiqué que  les Bakata Katanga, qui étaient lourdement armés, ont été mis en déroute et plusieurs d’entre eux sont tombés; sans en préciser leur nombre.

Jusqu’à présent, des autorités politiques n’ont fait aucune réaction par rapport à ces affrontements.

Toutefois, la nuit dernière, la sécurité était renforcée dans la ville de Lubumbashi et ses environs. Des patrouilleurs étaient visibles çà et là.  Et la circulation était réduite.

A la fin du mois de mars dernier, plus de deux cents miliciens Bakata Katanga étaient entrés à Lubumbashi. Ils avaient traversé toute la ville, armes en main, avant de se rendre au quartier général de la Monusco. Ces miliciens avaient ensuite été transférés à Kinshasa où ils doivent être jugés.

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