Nord-Kivu : la moitié des habitants de Pinga désertent cette cité après les combats entre deux milices

Des rebelles des FDLR dans la forêt de Pinga, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, le 6 février 2009

Médecin sans frontières (MSF) indique que la moitié des habitants de Pinga ont fui leurs habitations après des combats entre deux milices à la fin du mois d’avril dans cette localité du territoire de Walikale (Nord-Kivu). Ces combats avaient opposé l’Alliance pour un Congo libre et souverain (APCLS), du chef de guerre Janvier Kalahiri, et le groupe Nduma Defence of Congo (NDC) de Sheka. Dans un communiqué publié jeudi 9 mai à Goma, l’ONG internationale affirme que la situation reste tendue et imprévisible dans cette localité.

Le communiqué de MSF fait également état de difficultés de fonctionnement que connaissent les structures de santé, dont la majorité du personnel a quitté la localité. Les centres de santé qui fonctionnent encore sont débordés.

Le document indique également que onze membres du personnel de l’ONG, portés disparus après les combats, ont été retrouvés sains et saufs.

Malgré toutes ces difficultés liées à l’insécurité, conclut le communiqué, MSF continue à mener son travail à Pinga et ses environs.

Après de violents combats, le NDC a pris le contrôle de Pinga le 29 avril, délogeant l’APCLS qui l’occupait.

Un notable de Walikale, interrogé par radio Okapi, avait fait était d’un bilan de quatre civils tués  et de six maisons incendiées.

Ces combats avaient obligé des milliers de personnes à se réfugier autour de la base de la Monusco dans cette localité et dans les villages environnants.

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