Cinq cent trente mille cent quatre-vingt-dix-neuf élèves du secondaire ont pris part lundi 22 avril à l’épreuve de dissertation de l’édition 2013 sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC). Au cours de cette étape préliminaire de l’examen d’Etat, les finalistes devraient faire le choix sur les sept sujets qui leur ont été proposés, en rapport notamment avec la science, la technologie et l’éducation.
La plupart de finalistes de Kinshasa ont affirmé que leurs choix étaient plus portés sur les sujets relatifs à la science. « La science a plein de domaines où tu peux facilement trouver des idées et des arguments », a affirmé un finaliste.
Un autre finaliste dit avoir travaillé sur le sujet intitulé « la machine qui conduisait l’homme à devenir spécialiste dans l’humain ».
Dans le corps de sa dissertation, il dit s’être basé sur la thèse et l’antithèse, en ces termes :
« Du bon côté de la science, genre l’instruction, permettant à l’homme de devenir indépendant et tout…Et cette même science contribue au malheur de l’homme dans le cas où elle nous apporte des armes à feu par exemple ».
Parmi ceux qui ont fait le choix des sujets concernant l’éducation, un élève du collège John Mabuidi, dit avoir travaillé sur « l’éducation ne fait pas le bonheur ».
« Quand on parle de l’éducation, nous voyons le facteur intellectuel que peut posséder une personne. En possédant ce facteur ce n’est pas une nécessité d’avoir le bonheur…. », a-t-il expliqué.
La vice-ministre de l’EPSP a sillonné quelques centres de Kinshasa en vue de se faire une idée sur le déroulement de ces préliminaires de l’examen d’Etat de l’édition 2012-2013.
Détournement au Katanga.
Au Katanga, près de trois cents élèves finalistes du secondaire du complexe scolaire Kabamba Sambi de Lubumbashi, n’ont pas passé l’épreuve de dissertation au centre de Kasumbalesa. Ces élèves n’ont pas retrouvé, dimanche soir, leurs noms sur la liste des participants.
Ils accusent le préfet de leur école d’avoir détourné les frais de participation qu’ils avaient payés.
Pris de colère, ils ont manifesté dans la cité, à la recherche du préfet incriminé. Ils l’ont finalement retrouvé dans un bar lundi dans la matinée.
Ces élèves l’ont conduit au Tribunal de paix de Kasumbalesa où il comparait en flagrance.
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